10 façons de faire pression sur votre adversaire

10 façons de faire pression sur votre adversaire

Les échecs sont un jeu qui se joue sur et hors de l'échiquier. Sur l'échiquier, les joueurs doivent montrer leurs compétences, leur compréhension des différentes positions, des structures de pions, des motifs tactiques, et bien plus encore. Cependant, ce n'est pas la seule guerre. Les échecs se jouent aussi au niveau psychologique ; l'état d'esprit avec lequel vous entrez dans une partie est d'une grande importance et peut influencer le cours de la partie. Les émotions jouent un grand rôle dans le jeu et elles peuvent parfois nous faire voir des menaces qui n'existent pas vraiment sur l'échiquier.

La façon dont vous abordez le jeu et le respect (du point de vue échiquéen, par exemple si vous considérez qu'il/elle est un(e) joueur(se) beaucoup plus fort(e) que vous) que vous avez pour votre adversaire se verra également dans le jeu. Alors, comment pouvez-vous utiliser la partie psychologique des échecs à votre avantage et mettre plus de pression sur votre adversaire ?

À mon avis, tout commence bien avant la partie, lorsque vous découvrez l'appariement et commencez à vous préparer pour le tour. À ce stade, vous allez probablement parcourir certaines parties de votre adversaire pour voir quelles ouvertures il/elle joue et vous préparer à les contrer. Cela m'amène au premier point :

1. Apprenez à connaître votre adversaire

Regarder les parties de quelqu'un ne sert pas seulement à comprendre son répertoire d'ouvertures. Cela peut vous aider beaucoup si vous parcourez l'ensemble de ses parties et essayez de comprendre ses décisions - remarquez ses réactions (mouvements) dans différentes situations ; se sent-il à l'aise dans des positions désordonnées ? a-t-il tendance à faire des gaffes dans de telles situations ? préfère-t-il les positions calmes ? Et ainsi de suite. Si vous regardez assez profondément, vous serez capable de comprendre vos adversaires et même de prédire leurs mouvements pendant la partie.

2. Amenez la partie sur un territoire où ils se sentent le moins à l'aise.

C'est exactement la raison pour laquelle le premier point est très utile, voire nécessaire. Si vous connaissez votre adversaire, vous serez en mesure d'amener le jeu dans une position où il ne se sent pas à l'aise. Ce type de positions est bien sûr celui dans lequel vos adversaires se sentiront le plus sous pression et où ils risquent le plus de se tromper.

3. Choisir la bonne ouverture

C'est l'une des principales raisons pour lesquelles vous devez étudier les parties de votre adversaire - pour choisir une ouverture appropriée ou essayer de trouver des "trous" dans sa préparation. Si vous pouvez les trouver, c'est génial et cela pourrait vous rapporter un point rapide. Si tout semble solide, mais que vous avez le choix, vous pouvez toujours opter pour les ouvertures ou les lignes contre lesquelles ils obtiennent de mauvais résultats ou semblent se sentir mal à l'aise.

4. Confiance

Entrez dans le jeu avec confiance et montrez-le sur le tableau. Ne passez pas en mode défensif sans raison apparente et n'ayez pas peur d'avancer, même contre des adversaires mieux classés. Prenez tout l'espace que vous pouvez obtenir et faites sentir à votre adversaire que vous n'avez rien à craindre et que vous êtes là pour vous battre.

5. Chercher des moyens de prendre l'initiative

Le fait de devoir se défendre contre les menaces et d'être constamment à la recherche d'astuces peut être fatigant pour vos adversaires. La pression est élevée ; parfois il n'y a que des coups à trouver et c'est une tâche difficile pour un humain.

6. Créez des pièges

Il ne s'agit pas d'aller vers des menaces évidentes, en espérant que votre adversaire ne les verra pas, mais de lui donner la possibilité de se tromper. Cette capacité a beaucoup à voir avec l'imagination et la vision d'idées tactiques cachées, mais c'est quelque chose que vous pouvez entraîner.

7. Gardez toujours votre calme et votre sang-froid et soyez constamment à l'affût d'idées actives.

Les arnaques se produisent tout le temps et de nombreux joueurs les mettent sur le compte de gaffes. En fin de compte, pour perdre une position gagnante, une gaffe doit se produire, mais vous pouvez "aider" en la matière. Ce genre de "coup de pouce" vient justement d'un jeu actif et imaginatif.

8. Poker face

Ce n'est pas une chose facile à faire, surtout dans les positions de déséquilibre matériel, mais c'est très important. Nous passons par une série d'émotions pendant une partie d'échecs et c'est normal, mais ne les montrez pas. Une attitude calme peut mettre votre adversaire mal à l'aise, surtout dans une position difficile.

9. Avoir de la patience

Dans de nombreuses positions, ne rien faire et se contenter de manœuvrer est la solution. Je parle ici des positions où vous contrôlez la situation et où votre adversaire ne peut trouver aucune continuation active. De telles positions sont incroyablement difficiles à jouer pour les humains et généralement plus d'imprécisions suivront, rendant votre chemin pour obtenir un point complet beaucoup plus facile.

10. Jouer pour une compensation

Dans certaines positions, vous pouvez envisager d'abandonner du matériel pour une pression à long terme. Je ne parle pas de sacrifices peu judicieux, mais de sacrifices peu clairs, qui rendent la position tendue et vous donnent finalement beaucoup d'activité.

La psychologie est une partie délicate des échecs et malheureusement, certains joueurs comprennent mal dans quelle mesure ils doivent l'utiliser. Si vous voulez mettre la pression sur votre adversaire, assurez-vous de le faire sur l'échiquier et avec votre attitude envers le jeu, mais en gardant votre respect et votre fair-play envers votre adversaire.

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